La volonté d’améliorer les conditions de détention des personnes étrangères écrouées est à l’origine de ce projet.
La plus part de ces personnes détenues arrivent en France, du fait des contrôles opérés aux aéroports franciliennes, dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants. Au sein de cette population, un groupe important des personnes ont un faible niveau de formation, avec un fort taux d’illettrisme, et certains cas d’analphabétisme dans leur langue d’origine. La plupart d’entre eux sont des personnes touchées par la pauvreté et victimes des réseaux de trafic de stupéfiants.
Ce projet permettra également d’avancer dans la mise en œuvre des règles pénitentiaires européennes (RPE) au quartier arrivants.
Animés de cette volonté, nous souhaitons aider a surmonter les barrières qui minent les relations interculturelles dans le milieu carcéral, promouvant le dialogue, le respect mutuel et la compréhension des besoins des minorités ethniques, sexuelles et linguistiques, maîtres-mots qui guident le projet.
Nous avons besoin de prend en compte la situation particulière des personnes détenues hors de leur pays d’origine. Celles-ci sont soumises à une grande pression psychologique, confrontées au manque de connaissance de la langue, à l’éloignement de leur pays d’origine, à l’isolement social qui en découle et qui est aggravé par l’impossibilité des familles de leur rendre visite.
Parmi les difficultés les plus fréquentes (qui sont la conséquence de la barrière linguistique) nous avons constaté qu’il leur était bien plus difficile de communiquer avec les conseillers d’insertion et de probation, de voir leurs avocats et d’avoir un contact avec les familles.
Ils se retrouvent aussi condamnés à des amendes douanières très élevées par rapport à leurs revenus, du fait du trafic de stupéfiants. Incapables de les acquitter, ils se voient appliquer par fois des contraintes par corps, qui retardent encore la possibilité de recourir aux libérations conditionnelles avec expulsion.
En outre, la plupart des personnes détenues concernées par notre projet, travaillent et envoient de l’argent à leur famille (qui sont souvent très démunies) : non seulement elles ne sont pas assistées par les leurs, mais ce sont elles qui les soutiennent à l’extérieur.
Descriptifs des activités du projet Primavera
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